Les recherches sur l'urolithiase féline, affection qui représente près de 25 % des maladies obstructives du bas appareil urinaire félin, sont depuis le milieu des années 1970 relativement nombreuses. Elles font état d'une évolution notable de la situation épidémiologique caractéristique de cette affection. En effet, les cas de struvite qui touchaient au début des années 1980 la quasi-totalité des sujets sont aujourd'hui suivis de près par les cas d'oxalate de calcium dont la prévalence n'a cessé d'augmenter depuis 20 ans. L'étude des facteurs étiopathologiques nous a rapidement orientés vers une influence marquée de l'alimentation à l'origine de cette nouvelle donne. Le but de notre étude a donc été, dans un second temps de fournir un aperçu le plus objectif possible de la situation en France, en 1999-2000. La plupart des études dont nous disposions ne représentaient en effet pas la situation des chats dans nos frontières. Nos conclusions allaient pour la plupart dans le sens de celles maintes fois formulées par les différents auteurs. Nous constations et affirmions donc que l'urolithiase féline bénéficiait aujourd'hui d'une nouvelle donne que nous qualifiions de "oxalo-dépendante'. En revanche les quelques disparités que nous observions étaient relatives aux facteurs prédisposants, et en particulier à l'âge que nous ne voyions pas intervenir dans la répartition des différents types de calculs. Puissent ces disparités, ces sujets à controverse servir de points de départ à de nouvelles études sur l'étiologie et les facteurs prédisposant à l'urolithiase féline.