Dans un monde actuel où la population est de plus en plus exigeante, le secteur vétérinaire doit constamment s'adapter aux besoins croissants des propriétaires d'animaux. Le modèle classique de la clinique vétérinaire généraliste est remis en question par la naissance des structures vétérinaires de référés et hybrides. Après avoir mené une étude bibliographique afin de comprendre les étapes de création d'une structure hybride, ce travail de thèse se concentre sur un cas pratique, la clinique vétérinaire AniCura Belleville, en cours de transition vers un modèle hybride. Ses nouveaux services ainsi que sa nouvelle politique de communication ont été analysés, et une enquête à propos des attentes des vétérinaires référents a été élaborée. Ces études montrent un début de transition réussi pour cette clinique, et permettent de dicter des précieux conseils pour la suite. Ce travail ciblé sur une clinique en particulier pourrait inspirer d'autres structures vétérinaires qui souhaiteraient répondre à l'exigence croissante des propriétaires d'animaux.[-]

Cette thèse explore l'engagement des vétérinaires français dans la prise en charge des animaux sauvages non captifs. Elle a enquêté auprès de cent vingt-six établissements de soins vétérinaires pour comprendre leurs motivations, les obstacles qu'ils rencontrent et les perspectives liées à leur implication dans le sauvetage des animaux sauvages en détresse. Les résultats montrent que les vétérinaires ayant répondu ont une forte volonté de s'engager dans cette cause. Cependant, des obstacles tels que le manque de connaissances, de compétences, et des contraintes logistiques et réglementaires sont identifiés. Pour encourager leur participation, l'étude suggère la création de formations spécifiques et la centralisation des ressources. En fin de compte, cette thèse souligne l'importance de renforcer la collaboration entre les vétérinaires et les centres de soins pour améliorer la prise en charge de la faune sauvage et contribuer à la préservation de la biodiversité.[-]

L'aiguille hypodermique à usage unique s'est aujourd'hui imposée dans tous les établissements de santé, et notamment dans les cliniques vétérinaires, comme un instrument omniprésent et indispensable, principalement utilisé pour l'administration de médicaments. Trois enquêtes sur l'application des bonnes pratiques de gestion des aiguilles dans le domaine universitaire et le domaine professionnel ont permis de recueillir les réponses de 186 étudiants, 357 vétérinaires, et 209 ASV. 64% des étudiants déclarent que la raison principale du changement d'aiguille entre la préparation d'un vaccin et son injection est l'émoussage suite à la ponction du flacon, 49,7% trouvent que cette pratique est à appliquer de manière systématique. 14,8% des étudiants trouvent que la systématisation de cette méthode est un problème en termes de production de déchets, et seulement 49,2% des étudiants déclarent observer cette pratique de manière constante en dehors du cadre de l'ENVT. 70,8% des vétérinaires déclarent effectuer le changement d'aiguille lors des vaccins, principalement pour prendre en compte l'émoussage (60,5%), ou pour des raisons d'hygiène (55,5%). Plus les vétérinaires exercent depuis longtemps, plus la prévalence de cette pratique diminue. Une majorité d'ASV (62,5%) change systématiquement l'aiguille pour leurs injections, sans influence de la durée d'exercice, principalement par habitude de la formation reçue (75%). Une observation d'un lot de 483 aiguilles usagées sous loupe binoculaire a mis en évidence que 71% présentaient des traces d'émoussage visibles après deux perforations : 50,3% avec un émoussage « léger » et 20,7% avec un émoussage « sévère ».   The single-use hypodermic needle has today established itself in all health establishments, and particularly in veterinary clinics, as an omnipresent and essential instrument, mainly used for the administration of medications. Three surveys on the application of good needle management practices in the academic and professional fields made it possible to collect responses from 186 students, 357 veterinarians, and 209 vet nurses. 64% of students declare that the main reason for changing the needle between the preparation of a vaccine and its injection is the blunting following puncture of the vial, 49.7% find that this practice should always be applied. 14.8% of students find that the systematization of this method is a problem in terms of waste production, and only 49.2% of students say they observe this practice constantly outside the framework of ENVT. 70.8% of veterinarians say they change the needle during vaccinations, mainly to take into account blunting (60.5%), or for hygiene reasons (55.5%). The longer veterinarians have been practicing, the more the prevalence of this practice decreases. A majority of vet nurses (62.5%) systematically change the needle for their injections, without influence of the duration of exercise, mainly out of habit from the training received (75%). An observation of a batch of 483 used needles under a binocular microscope revealed that 71% showed visible traces of dulling after two perforations: 50.3% with “light” dulling and 20.7% with “heavy” dulling.[-]

Le Guide pratique de l'ASV a fait peau neuve dans cette 4 e édition pour offrir aux lecteurs une approche plus agréable de toutes les informations contenues dans cette mise à jour. La nouvelle édition, destinée tout particulièrement aux auxiliaires vétérinaires, offre un panorama détaillé des différentes fonctions de la profession.
Ce livre est construit dans le souci d'apporter des réponses claires aux problèmes concrets qui peuvent se poser aux ASV. Il présente de façon synthétique et avec l'appui de nombreuses photographies et tableaux, les notions et fonctions importantes à maîtriser dans le métier d'ASV.
Les domaines techniques et les pratiques spécifiques sont abordés : accueil du client suivant les différentes situations, identification des animaux, aide en consultation, chirurgie et examens complémentaires, vente des médicaments, hygiène, contrôle des stocks, formalités administratives, avec une iconographie de plus de 500 photos.
Ce guide très pratique sera une aide quotidienne précieuse dans l'exercice de la profession.[-]

Les vétérinaires praticiens sont légalement considérés comme exerçant un métier de service. Aussi, ils ne sont rémunérés que par une clientèle, qui amène une patientèle nécessitant un soin. Or, les outils numériques jouent un rôle devenu majeur dans le choix d'un vétérinaire traitant. Ce travail permet donc d'étudier deux éléments : comment les vétérinaires perçoivent les différents outils numériques, et quelle en est leur utilisation ? Pour ce faire, les 565 établissements vétérinaires de la région Occitanie dans leur exhaustivité ont été recensés, et chacun a fait l'objet d'une évaluation de sa visibilité numérique et des informations qu'il partage sur Internet grâce à une grille standardisée de 38 critères. De plus, un sondage a été envoyé à toutes les structures recensées dont une adresse mail valide était disponible, permettant d'apprécier l'opinion des vétérinaires vis-à-vis du numérique, avec un taux de réponse de 31%. Il ressort de cette étude que si 67% des vétérinaires se disent convaincus de l'intérêt du numérique, une grande partie des praticiens n'a pas encore investi les outils numériques, souvent par manque de temps ou de compétences, mais aussi de manière volontaire dans de nombreux cas. Nos résultats révèlent en effet qu'un tiers des structures ne possèdent pas de site internet, et pour les 364 établissements qui en possèdent, le site internet est souvent inadapté aux exigences des clients. L'utilisation des réseaux sociaux par les vétérinaires est minoritaire. Les petites structures et celles situées en milieu rural sont les plus réfractaires aux outils numériques. A l'opposé, même si elles sont minoritaires, certaines structures proposent une expérience numérique de grande qualité et sont présentes sur de nombreuses plateformes, signe possible qu'une évolution est en cours quant à la vision du numérique chez les praticiens.[-]

La communication interne est une problématique émergente de la dernière décennie au sein de la profession vétérinaire. Elle répond notamment à des mutations dans l'environnement interne des Établissements de Soins Vétérinaires (ESV) avec un regroupement et agrandissement des cliniques, des formes différentes d'exercices ainsi que la consolidation du secteur. De nombreuses théories et méthodes concernant la communication aident à comprendre cette notion, qui est très vaste. La communication interne est une déclinaison de la communication appliquée au monde du travail. Elle se place au centre des enjeux d'une entreprise et doit posséder une organisation stratégique méthodique. Après avoir mis en avant les besoins et les contraintes des ESV, les outils de communication interne peuvent s'utiliser également dans le monde vétérinaire. Or, la perception de la communication interne est très subjective et les stratégies de communication interne doivent être adaptées aux communicants dans un contexte particulier. Associées à la communication orale et écrite, les Nouvelles Technologies de l'Information et de la Communication (NTIC) sont porteuses d'un espoir pour répondre au besoin personnalisé de chaque ESV.[-]

Ces dernières années, les animaux de compagnie sont passés d'outils de travail à membre à part entière du cercle familial. Les propriétaires attendent non seulement que leur animal soit bien soigné mais également qu'il soit à l'aise dans cet environnement qui est le plus souvent synonyme de stress. Un nouveau marché évolue et se base non plus uniquement sur des qualités médicales mais aussi sur une prise en compte de ce bien-être dans notre pratique au quotidien. Cela passe par un aménagement de la clinique, de ses pièces ou de notre attitude face à l'animal et de nos méthodes de travail. De nombreuses cliniques ont déjà adapté leur travail, et peuvent en tirer un bénéfice notable que ce soit l'attrait d'une nouvelle clientèle sensible à cette démarche ou un réel effet sur les performances médicales. Cette thèse a pour but d'élaborer un guide le plus complet possible permettant à tout type de structure de s'adapter afin d'optimiser le bien-être de ses patients à quatre pattes.[-]

En 2020, la pandémie mondiale de Covid-19 a envahi les esprits des gens, amenant à de profonds changements dans la société. Parallèlement, le métier de vétérinaire est en perpétuelle évolution et soumis à un grand nombre de pressions extérieures. Cependant des évolutions sont possibles et les vétérinaires doivent chercher à les anticiper. Progressivement, le marketing fait son apparition et devient indispensable au vétérinaire afin de se trouver une place dans cette société changeante mais qui soit également à son image. Dans la partie suivante, le travail réalisé consiste en la création d'un guide de sémiologie marketing spécifique aux vétérinaires. Le déroulé de sa construction se fait sur la base d'un parallèle avec la démarche diagnostique du vétérinaire praticien utilisé au quotidien. Ainsi, le travail aboutit à une démarche marketing explicité sur la base d'une démarche déroulée en consultation, facilitant ainsi son abord par le vétérinaire. En dernier lieu, le guide précédemment construit a été mis en application dans une structure vétérinaire canine. Dans cette clinique et en accord avec les vétérinaires, il a été appliqué dans l'objectif du développement de nouvelles offres de service. L'application a été réalisée sur un temps court afin de matérialiser de véritables conditions d'application pour un vétérinaire praticien souhaitant dérouler une démarche marketing également. De plus, cette application permet de prendre du recul sur la construction du guide.[-]

Cette thèse s'intéresse à l'impact du premier confinement sanitaire général, mis en place lors de la crise sanitaire de la CoViD-19, sur les cliniques vétérinaires. A l'aide d'une étude qualitative réalisée sur la base d'entretiens, nous nous sommes intéressés aux impacts sur l'organisation des cliniques et sur les relations au sein des équipes, ainsi qu'au ressenti des vétérinaires quant à la cohérence des recommandations faites par l'Ordre national des vétérinaires et aux conséquences de celles-ci. Nous avons pu montrer que la compréhension et la perception des recommandations de l'Ordre n'ont pas été égales pour tous les vétérinaires qui ont dû mettre en place des modifications dans leur organisation pratique afin de répondre aux recommandations et de réaliser ce qui leur semblait cohérent vis-à-vis de leurs patients et clients. Les relations au sein des équipes ont aussi été impactées mais de façon différente selon les cliniques. Dans certaines cliniques les relations se sont tendues et ont été compliquées pendant un moment, dans d'autres cliniques, ce contexte exceptionnel a eu pour effet de souder les équipes. Enfin, les vétérinaires se sont sentis concernés par cette crise sanitaire et l'ont montré en s'inscrivant à la réserve sanitaire et en prêtant du matériel aux hôpitaux.[-]

En mars 2020, un confinement sanitaire général est instauré en France suite à la propagation mondiale du coronavirus SARS=CoV2 et au nombre croissant de cas et de décès. Diverses mesures sanitaires sont alors mises en place. Les établissements vétérinaires étant jugés essentiels afin d'assurer la continuité des soins aux animaux, la profession s'est alors retrouvée contrainte d'adapter son activité professionnelle. Cette étude quantitative, complétée par l'étude qualitative de notre consœur BRAIDA Caroline, s'est ainsi interrogée sur l'organisation de la profession durant ce premier confinement. Elle a ainsi permis de montrer les désaccords de la profession concernant les recommandations émises par l'Ordre mais aussi concernant leurs applications. Les gestes barrières ont cependant été largement mis en place par les vétérinaires afin de limiter la propagation du virus et la profession s'est adaptée afin de restreindre les contacts sociaux (travail en équipe réduite, diminution des horaires d'ouverture mais aussi consultations sans propriétaire, avec nécessité d'un appel téléphonique au préalable). L'étude a aussi permis de mettre en lumière les impacts socioéconomiques de ce premier confinement, l'implication de la profession dans la gestion de la crise sanitaire (prêt de matériel, participation à la réserve sanitaire) mais a aussi soulevé les questionnements éthiques de la profession suite à la restriction des activités liées aux chirurgies de convenance, aux vaccinations et aux consultations de médecine sans urgence.[-]

La communication représente une part importante du métier. Elle est indispensable pour délivrer au client des informations nécessaires à la compréhension des soins qui seront proposés. Des principes généraux sont à respecter dans le contexte de la consultation de médecine vétérinaire afin que les échanges soient efficaces. Des difficultés particulières sont rencontrées lorsque le vétérinaire doit prendre en charge l'animal de clients sourds et malentendants, pour lesquels les moyens habituels de communication semblent souvent inadaptés. Il existe des techniques à disposition du praticien pour communiquer avec les clients sourds et malentendants au sein de la clinique vétérinaire. Tous ces outils ont leurs avantages et leurs limites ; l'adaptation de la communication doit être personnalisée selon les besoins et les envies du client et la combinaison de différents moyens de communication est le plus souvent bénéfique par rapport à une communication unimodale. Enfin, dans l'idée d'appliquer une partie de ces connaissances théoriques à l'accueil concret de clients sourds et malentendants au centre hospitalier universitaire vétérinaire de Vetagro Sup, un projet d'apprentissage de la communication avec des sourds et malentendants a été développé par l'association evlinh. Ainsi, des cours de langue des signes à destination des étudiants vétérinaires et du personnel de Vetagro Sup ont été mis en place depuis 2018. Ce genre d'initiative formant les vétérinaires à la prise en charge des animaux dont les propriétaires sont sourds et malentendants mériterait d'être développé au sein de la profession.[-]

Les nombreuses évolutions qu'ont connu les structures vétérinaires au cours de ces dernières années ont été accompagné d'une évolution dans la façon de communiquer avec les clients et entre les vétérinaires. Les nouvelles technologies ainsi que la multiplication des médias sociaux disponibles ont contribué au développement de cette forme de communication qu'est la communication numérique. Toutefois, tous les établissements vétérinaires n'ont pas franchi le pas du digital. C'est pourquoi nous avons tout d'abord dresser un état des lieux au sein de la profession afin de comprendre quelles étaient les opportunités, les enjeux, les conséquences et les limites liés à cette thématique. Une fois cet état des lieux réalisé, nous avons explicité la méthode pour mettre au point une stratégie digitale au sein d'un établissement vétérinaire. Enfin, l'étude de la Clinique Vétérinaire des Cerisioz a permis d'expliquer la façon de réaliser un audit concernant la e-réputation et la communication numérique d'un établissement puis de développer une stratégie digitale. Le but de ce travail est de faire prendre conscience aux vétérinaires de l'intérêt du numérique au sein de notre profession et de proposer des méthodes applicables par tous pour travailler sur l'identité numérique et la communication digitale de leur établissement.[-]

Cette thèse a pour objectif d'identifier les valeurs d'entreprise d'une structure vétérinaire et d'approcher sa culture d'entreprise, puis dans un second temps de lui faire des recommandations. Les valeurs d'entreprise sont un des aspects de la culture d'entreprise et sont facilement identifiables à l'aide de questionnaires. À l'issue de l'étude nous avons conclu que le groupe avait certaines valeurs positives et partagées par ses membres mais également des points à travailler afin d'atteindre une harmonie entre les valeurs individuelles et les valeurs collectives. Les valeurs clés de ce groupe sont la satisfaction client et l'innovation.[-]