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La souris est le modèle animal le plus utilisé par les chercheurs. Or, la transposition des thérapies mises au point chez la souris vers des essais cliniques chez l'Homme se traduit par de nombreux échecs, soulignant l'intérêt de recourir à des modèles animaux complémentaires. Les macrophages régulent la réponse immunitaire par leur polarisation vers différents phénotypes fonctionnels, et le dysfonctionnement de cette réponse est l'un des mécanismes qui sous-tend l'apparition et le développement du sepsis. Le profil et les caractéristiques des macrophages tissulaires pulmonaires sont bien connus chez l'Homme et le rongeur, mais peu chez le porc. Ce travail porte sur l'utilisation du porc comme modèle préclinique immunologique et vise à démontrer l'existence de sous-populations de macrophages pulmonaires. Dans la première partie de ce manuscrit, bibliographique, nous avons réalisé un état des lieux de l'utilisation des animaux dans la recherche. Puis, nous avons présenté les similitudes anatomiques, physiologiques et immunologiques existantes entre l'Homme et le porc. Dans la seconde, expérimentale, nous avons évalué les différents marqueurs des macrophages dans un modèle de choc septique porcin. Le marquage réalisé avec les anticorps anti-CD68 pour les macrophages M1 semble être non spécifique, tandis que l'utilisation des anticorps anti-C206 et anti-CD163 permet un marquage spécifique. Nous avons enfin pu mettre en évidence une augmentation du nombre de macrophages marqués CD163 chez le porc soumis au choc septique. Ceci nous laisse supposer que le CD163 semble être un marqueur des macrophages M1 pro-inflammatoires et le CD206 un marqueur des macrophages M2 résidents.[-]
La souris est le modèle animal le plus utilisé par les chercheurs. Or, la transposition des thérapies mises au point chez la souris vers des essais cliniques chez l'Homme se traduit par de nombreux échecs, soulignant l'intérêt de recourir à des modèles animaux complémentaires. Les macrophages régulent la réponse immunitaire par leur polarisation vers différents phénotypes fonctionnels, et le dysfonctionnement de cette réponse est l'un des ...

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Les probiotiques et les prébiotiques sont connus pour présenter des propriétés bénéfiques dans le cas les troubles gastrointestinaux, mais également sur la santé de manière générale. Ils sont capables de coloniser le tube digestif, favoriser l'élimination des pathogènes, et stimuler les cellules immunitaires de l'hôte, tout en limitant les phénomènes inflammatoires. Il a été montré que les prébiotiques et probiotiques modulaient l'immunité de l'hôte et le protégeaient contre certaines maladies infectieuses et non infectieuses. L'objectif de cette étude bibliographique est donc de recenser les données ayant montré ou non l'existence d'effets anti-inflammatoires et immunomodulateurs des prébiotiques et probiotiques, dans un premier temps au niveau digestif, puis au niveau systémique. Pour cela, les études réalisées en médecine humaine et vétérinaire ont analysé leurs mécanismes d'action, ainsi que leur efficacité dans le traitement de maladies inflammatoires ou immunitaires chroniques.[-]
Les probiotiques et les prébiotiques sont connus pour présenter des propriétés bénéfiques dans le cas les troubles gastrointestinaux, mais également sur la santé de manière générale. Ils sont capables de coloniser le tube digestif, favoriser l'élimination des pathogènes, et stimuler les cellules immunitaires de l'hôte, tout en limitant les phénomènes inflammatoires. Il a été montré que les prébiotiques et probiotiques modulaient l'immunité de ...

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Le SIRS et le sepsis comptent parmi les affections les plus meurtrières dans le monde. C'est pourquoi leur compréhension et l'étude de ces phénomènes a été et demeure une priorité en urgentologie. La médecine humaine a su définir ces termes de manière consensuelle aussi grâce à l'élaboration d'un score de dysfonction multiorganique dit « SOFA ». Ce score est un outil largement utilisé avec de nombreuses fonctions. Dans cet esprit, plusieurs études vétérinaires ont mis en place des scores de dysfonction multiorganiques ou des scores de sepsis pour les chevaux adultes mais les choix des variables de ces scores ainsi que les valeurs seuil établies n'ont pas toujours été justifiées. Ainsi aucun de ces outils n'est aujourd'hui majoritairement utilisé par les vétérinaires. Pourtant les chevaux sont particulièrement sensibles au SIRS notamment lors de syndrome abdominal aigu. Un score SOFA adapté aux chevaux serait un bon en avant dans la prise en charge des chevaux en urgence. Dans notre étude rétrospective, nous avons évalué l'admission de 391 chevaux adultes admis au Centre International de santé du Cheval d'Oniris afin de déterminer avec méthode les paramètres biologiques et commémoratifs qui varient avec le statut SIRS. Cela a permis de choisir des paramètres fiables pour le score ainsi que des valeurs seuils précises. Grace à ce travail nous proposons un score de dysfonction multiorganique pour chevaux adultes présentant un syndrome abdominal aigu.[-]
Le SIRS et le sepsis comptent parmi les affections les plus meurtrières dans le monde. C'est pourquoi leur compréhension et l'étude de ces phénomènes a été et demeure une priorité en urgentologie. La médecine humaine a su définir ces termes de manière consensuelle aussi grâce à l'élaboration d'un score de dysfonction multiorganique dit « SOFA ». Ce score est un outil largement utilisé avec de nombreuses fonctions. Dans cet esprit, plusieurs ...

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Les vétérinaires dans leur pratique courante sont souvent confrontés à des maladies inflammatoires chroniques telles que l'arthrose, les maladies inflammatoires chroniques de l'intestin chez le chien ou la stomatite chronique féline chez le chat par exemple. L'arsenal thérapeutique dit « conventionnel » contre ces maladies comprend les anti-inflammatoires non stéroïdiens , les glucocorticoïdes voire les imnunomodulateurs. Afin d'éviter certains effets secondaires pouvant s'avérer délétères sur des animaux déjà affaiblis, certains vétérinaires praticiens s'orientent vers les médecines non conventionnelles réputées douces et naturelles. Dans cette étude, une enquête a été réalisée auprès des vétérinaires praticiens afin de déterminer les modalités d'utilisation de ces médecines non conventionnelles (surtout de la phyto-aromathérapie) dans la gestion de ces inflammations chroniques. Les résultats montrent que les praticiens formés la prescrivent en thérapie alternative et d'autres en thérapie complémentaire. Une grande variété de plantes est utilisée mais le curcuma, le cassis et la reine des prés sont les plus prescrites. La forme galénique la plus prescrite est l'extrait de plantes standardisées. Concernant l'efficacité du traitement phytothérapique, elle est rapportée comme très bonne selon les praticiens contre une efficacité moyenne des molécules conventionnelles. De nouvelles études scientifiques sur des protocoles combinant allopathie, phytothérapie ou d'autres médecines non conventionnelles (ostéopathie, laserthérapie) seraient envisageables à l'avenir afin d'apporter de nouveaux éléments objectifs permettant de justifier leur prescription par les praticiens.[-]
Les vétérinaires dans leur pratique courante sont souvent confrontés à des maladies inflammatoires chroniques telles que l'arthrose, les maladies inflammatoires chroniques de l'intestin chez le chien ou la stomatite chronique féline chez le chat par exemple. L'arsenal thérapeutique dit « conventionnel » contre ces maladies comprend les anti-inflammatoires non stéroïdiens , les glucocorticoïdes voire les imnunomodulateurs. Afin d'éviter certains ...

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La protéine C-réactive (CRP) est une protéine majeure positive précoce de l'inflammation, sensible mais fort peu spécifique, qui voit sa concentration multipliée par un facteur 10 à 1000 sous 24 à 48h post-stimulus. Chez l'homme, la CRP est à ce jour le biomarqueur de choix pour l'identification et le suivi d'un état inflammatoire. L'intérêt plus tardif porté aux biomarqueurs de l'inflammation en médecine vétérinaire est à mettre en lien à l'accès récent aux automates d'analyse au chevet du patient. Cette thèse vétérinaire interroge le bien-fondé du dosage de la CRP canine dans la démarche diagnostique d'un syndrome poly-étiogénique comme l'abdomen aigu, et vise à enrichir les données vétérinaires disponibles sur sa pertinence en terme de pronostic et de suivi au cours de l'hospitalisation des chiens malades. L'étude prospective conduite sur 75 chiens présentés au service des urgences du Centre hospitalier universitaire vétérinaire d'Alfort pour un abdomen aigu démontrait une excellente précision globale de la CRP pour discriminer dès l'admission une cause infectieuse d'une cause non-infectieuse (cut-off = 109 mg/L ; AUC = 0,894). Il existait une différence significative entre les concentrations en CRP chez les chiens présentant un sepsis selon la définition de 2001 par rapport à ceux présentant un simple état de SIRS non-infectieux (p < 0,0001). Les résultats soulignaient la pertinence de son suivi au cours de l'hospitalisation, en particulier en postopératoire d'une prise en charge chirurgicale, afin de diagnostiquer précocement la survenue d'une complication (cut-off = +7 % mg/L ; AUC = 0,833). En lien avec la survie à trente jours, aucune différence significative n'a été observée sur la concentration en CRP à l'admission, ni sur son évolution relative au cours des premières 48/72h d'hospitalisation. Ces résultats préliminaires soulignent la forte potentialité diagnostique et thérapeutique du dosage de la CRP lors d'abdomen aigu chez le chien. Au-delà de cette preuve de concept, une validation sur une plus large cohorte apparait comme une nécessité pour pouvoir à terme établir une recommandation opposable dans le cadre de cette pathologie.[-]
La protéine C-réactive (CRP) est une protéine majeure positive précoce de l'inflammation, sensible mais fort peu spécifique, qui voit sa concentration multipliée par un facteur 10 à 1000 sous 24 à 48h post-stimulus. Chez l'homme, la CRP est à ce jour le biomarqueur de choix pour l'identification et le suivi d'un état inflammatoire. L'intérêt plus tardif porté aux biomarqueurs de l'inflammation en médecine vétérinaire est à mettre en lien à ...

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Il existe une grande similitude entre les carcinomes mammaires invasifs félins et les cancers du sein humains. Une inflammation intratumorale, péritumorale, et la présence de structures lymphoïdes tertiaires ont été recherchées et quantifiées sur lames histologiques colorées par l'hémolun-éosine-safran de 350 carcinomes mammaires invasifs de chattes. Ces données ont ensuite été comparées à celles décrites dans les cancers du sein chez la Femme. Nous avons observé une inflammation péritumorale modérée à sévère chez 59% des chattes de notre étude, une inflammation intratumorale chez 61% des chattes et des structures lymphoïdes tertiaires dans 45% des cas. Les carcinomes mammaires invasifs félins présentant de l'inflammation sont associés à des caractéristiques clinico-pathologiques de grande agressivité et à des risques de progression tumorale et de décès plus élevés, qu'ils soient de type luminal (exprimant les récepteurs hormonaux ER et/ou PR) ou triple-négatif (négatifs pour le récepteur aux oestrogènes ER, le récepteur à la progestérone PR et le récepteur HER2). Chez la Femme, l'inflammation est également associée à des paramètres clinico-pathologiques agressifs mais, contrairement aux chattes, la plupart des études montrent que l'infiltration lymphocytaire est associée à de meilleures probabilités de survie et de non-récidive.[-]
Il existe une grande similitude entre les carcinomes mammaires invasifs félins et les cancers du sein humains. Une inflammation intratumorale, péritumorale, et la présence de structures lymphoïdes tertiaires ont été recherchées et quantifiées sur lames histologiques colorées par l'hémolun-éosine-safran de 350 carcinomes mammaires invasifs de chattes. Ces données ont ensuite été comparées à celles décrites dans les cancers du sein chez la Femme. ...

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Chez la vache laitière, un état inflammatoire systémique est souvent observé dans la période peripartum. Cette inflammation est due à des infections locales et les changements métaboliques du début de la lactation tels que la mobilisation du tissu adipeux et l'apparition d'un stress oxydatif. Cette inflammation systémique est délétère pour la production laitière. Le but de notre étude est d'évaluer l'effet d'un additif alimentaire sur l'inflammation postpartum ainsi que sur la production laitière et l'incidence des mammites cliniques et sub-cliniques. A partir du suivi de 108 vaches dans 5 élevages différents, aucune différence n'a été observée sur le statut inflammatoire des vaches, à travers le dosage de l'haptoglobine dans la première semaine postpartum. La production laitière des 100 premiers jours a été significativement augmentée chez les vaches traitées d'un élevage. Aucune différence n'a été mise en évidence entre les vaches traitées et les vaches témoins du point de vue de l'incidence des mammites cliniques. Une tendance à la diminution des concentrations cellulaires des trois premiers mois de lactation a été observée chez les vaches traitées.[-]
Chez la vache laitière, un état inflammatoire systémique est souvent observé dans la période peripartum. Cette inflammation est due à des infections locales et les changements métaboliques du début de la lactation tels que la mobilisation du tissu adipeux et l'apparition d'un stress oxydatif. Cette inflammation systémique est délétère pour la production laitière. Le but de notre étude est d'évaluer l'effet d'un additif alimentaire sur l...

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L'objectif de cette étude est d'évaluer, sur le terrain, l'association entre les indicateurs du métabolisme énergétique et l'inflammation génitale chez la vache laitière afin de déterminer si la mesure de ces indicateurs par le praticien pourrait être un bon prédicteur. La partie expérimentale de cette thèse a été réalisée sur 118 vaches laitières provenant de 10 élevages commerciaux. Aucun des indicateurs du métabolisme énergétique testés, à savoir la note d'état corporel, la concentration sérique en acides gras non estérifiés (AGNE) et la concentration sanguine en béta-hydroxybutyrates (BHB) ne sont apparus liés au statut inflammatoire de la vache, évalué par cytologie utérine et cervicale trois à quatre semaines après le vêlage.[-]
L'objectif de cette étude est d'évaluer, sur le terrain, l'association entre les indicateurs du métabolisme énergétique et l'inflammation génitale chez la vache laitière afin de déterminer si la mesure de ces indicateurs par le praticien pourrait être un bon prédicteur. La partie expérimentale de cette thèse a été réalisée sur 118 vaches laitières provenant de 10 élevages commerciaux. Aucun des indicateurs du métabolisme énergétique testés, à ...

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